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L'astragale de Cassiopée
28 juin 2010

Capitalismes : en sortir?

9782130580584

J'attire votre attention sur la très grande qualité de ce numéro 41 de la revue "Cités" qui fête ses dix ans. Loin des facilités habituelles de gauche et de droite quand il s'agit du ou des capitalismes, les différents articles abordent, en multipliant les points du vue (philosophique, psychanalytique, social, politique, économique, technique, mathématiques), ce qu'il en est aujourd'hui du système dans lequel, volens nolens, nous baignons ou, plutôt, nous baigne.

J'avoue une faiblesse pour le travail de Charles Ramond dans son article intitulé "Deleuze : schizophrénie, capitalisme et mondialisation" partant des travaux de Deleuze et Guattari dans l'anti-Oedipe.

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Commentaires
K
l'enigme est entre vos mains...???<br /> bonsoir à tous
R
Pas facile d'écrire après toi, Kara, <br /> Savoie, c'est à chaque fois essai de retrouvaille du passé (des ruines) ,impossible rêve,<br /> et le bonheur en marchant . <br /> Nous aimons cela .<br /> En attente d'énigme ...
K
Être plus fort que la mort.<br /> Nous pouvons maintenir qu’en psychanalyse il n’est pas question d’un souhait d’être immortel. En revanche, nous devons affirmer que la psychanalyse est fondée sur la négation de la mort. Négation de la mort, ou plutôt ignorance de la mort, je l’ai déjà dit, dans le rêve qui est retrouvaille du paradis perdu ; et Freud aurait pu dire que l’inconscient ignore la mort comme il ignore la négation, car il est négation. [...]<br /> L’interprétation du rêve est une œuvre et, de même que la présentation d’un séminaire, de même que toute œuvre, elle repose sur la négation de la mort. Mais cette œuvre est produite comme un mémorial de la virtuelle immortalité qui était celle du rêveur et qui ne saurait s’accomplir autrement qu’en ce mémorial. Du même coup, elle témoigne de ce que le rêveur est mortel [...]. Il ne s’agit, en définitive, de rien d’autre que de la répugnance qui nous habite tous, à reconnaître que nous sommes mortels.<br /> Conrad Stein, Aussi je vous aime bien, Paris, Denoël, 1978, p. 45-46<br /> <br /> Danièle Brun-Stein, Stéphanie Stein, Jacques-Etienne Stein et leur famille remercient toutes celles et ceux qui ont pris part à leur chagrin et qui en ont témoigné à l’occasion de la disparition de Conrad Stein le 16 août 2010 à Paris <br /> .
K
Harmonia, trés touchée par la présence de Conrad Stein<br /> Ici et grâce à vous. Itt és Most .<br /> <br /> Dexter, pour ma part plus vos commentaires sont fréquents, plus il m'est plaisir de vous lire..sans parler des illustrations. <br /> <br /> Pado qui sait ce que parler veut dire en souligne l'accorps parfait .<br /> <br /> PMB-j'aime bien les petits points . Ils annoncent pour moi le silence de catastrophes qui valent. Pouvez vous faire une exception pour "demoiselle sans cervelle" : on saura vous être reconnaissante.<br /> <br /> Flush -J'espère que votre nouvelle "Porte" s'ouvre pour apaiser les ennuis d'autrefois. Nous garderons pour vous les souvenirs les plus heureux et vous les remettrons intacts lorsque les moments de lassitude se seront éloignés, si vous le souhaitez.<br /> Vu que vous avez mon adresse électronique , peut-être aurais je la chance d'avoir la votre et celle de" Daniels and Jones" .<br /> <br /> RuinesdeMairtinas-la savoie c'était comment .(rêve d'aquitaine)<br /> <br /> <br /> L'enigme arrive à grand pas.
H
Le Monde, daté du 28 août :<br /> <br /> Conrad Stein<br /> Mort le 16 août à Paris, Conrad Stein, figure connue de la psychanalyse française,<br /> était né à Berlin le 12 mars 1924. Dès 1933, fuyant le régime nazi, sa famille quitte<br /> l’Allemagne avec lui sur les conseils que son père, journaliste, leur adresse depuis la<br /> Chine.<br /> En 1954, il soutient sa thèse de doctorat sur « Le mutisme chez l’enfant ».<br /> Interne des Hôpitaux psychiatriques de la Seine et neuropsychiatre, il obtient la<br /> même année le Prix de l’Évolution psychiatrique. Il est admis comme membre<br /> adhérent de la Société psychanalytique de Paris (SPP) en 1959 et devient titulaire un<br /> an plus tard.<br /> Toujours en 1960, il participe au colloque de Bonneval organisé par Henri Ey sur « Le<br /> Statut de l’inconscient freudien » qui réunit psychanalystes et philosophes : Maurice<br /> Merleau-Ponty, Paul Ricoeur, Jean Hyppolite, Jacques Lacan, Serge Leclaire, Jean<br /> Laplanche, André Green. Par la suite, il sera de toutes les initiatives fécondes du<br /> mouvement français qui, au plus fort de cette ambiance exceptionnelle des années<br /> 1960, renouvelle ses concepts et ses pratiques.<br /> En1964, il participe à la création de la revue L’Inconscient avec Piera Aulagnier et<br /> Jean Clavreul. En 1969, il fonde la revue Etudes freudiennes dont les journées,<br /> organisées avec Danièle Brun, son épouse, seront toujours l’occasion de débats sur<br /> des thèmes majeurs de la cure. Amoureux de la langue, il demandait toujours aux<br /> auteurs de sa revue de renoncer au jargon et à la prétention d’un savoir qui dirait la<br /> vérité du patient. Il soutenait que l’analyste devait parvenir à entendre les<br /> représentations qu’il se faisait lui-même du patient dans la relation transférentielle. Il<br /> a toujours su éveiller chez ses auditeurs et ses élèves le désir de l’analyse.<br /> Esprit libre, érudit, généreux, il mettait en garde contre les assujettissements propres<br /> aux institutions. Peut-être faut-il voir là les sources de la méfiance et du respect qu’il<br /> éveilla dans le monde analytique, dans certains groupes lacaniens, comme au sein de<br /> l’International psychoanalytical Association ?<br /> L’Enfant imaginaire (Denoël, 1971) est son livre majeur. Suivirent, entre autres, La<br /> Mort d’OEdipe (Denoêl, 1977), Les Erinyes d’une mère (Calligrammes, 1987).<br /> <br /> Roland Gori, psychanalyste, professeur émérite des Universités
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